- « Il y a un risque d’espionnage du téléphone »
Dans un communiqué, le gendarme des télécoms a déclaré : « L’une des responsabilités de l’Arcep est de veiller à ce que les échanges de communication entre les personnes soient bien protégés. Il y a des obligations qui s’imposent aux opérateurs concernant l’utilisation des données. (…) Pour être honnête, c’est un sujet que nous avons jusqu’à présent peu investi. Nous allons donc ouvrir le capot. Il ne s’agit pas de préjuger de ce que font les opérateurs ou d’être dans la suspicion, mais de garantir ce qui se passe et, le cas échéant, d’agir s’il y a des dérives »
Puisque la 5G s’oriente vers l’hyperconnectivité, « Cela pose la question de la collecte des données », des mots que le président de l’Acerp, Sébastien Soriano, a prononcés en janvier.
Quant à l’éventuel danger que représentent les ondes, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a conclu, dans un rapport préliminaire, à « un manque important voire à une absence de données scientifiques sur les effets biologiques et sanitaires potentiels liés aux fréquences autour de 3,5 GHz ».