En plus de la communauté internationale, les professeurs et les parents d’élèves sont très inquiets au sujet de l’apparition du nouveau variant britannique du coronavirus, surtout après avoir appris qu’il est très contagieux chez les jeunes.
Cependant, le Conseil scientifique ne recommande pas de fermer les établissements scolaires, car il estime que les écoles doivent fermer leurs portes uniquement au premier cas testé positif au variant anglais.
Durant la conférence de presse menée jeudi dernier et suite à la préconisation des experts consultés, Jean Castex a souligné que pour le moment, les écoles ne fermeraient pas.
Voici les raisons pour lesquelles cette consigne a tété émise.
Plus contagieux mais pas plus grave
Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique a clarifié lors d’une interview accordée à Franceinfo, qu’il existerait « déjà un millier de personnes infectées par le variant anglais en France ».
Il a aussi rappelé que cette souche britannique semble être plus contagieuse, mais ne présente pas « des formes plus graves chez les enfants ».
« Nous n’avons pas préconisé la fermeture des écoles, car les données anglaises ne sont pas encore assez claires », a-t-il expliqué lors de son intervention.
Il est trop tard pour le bloquer
D’après les indications du professeur Delfraissy : « On ne peut que le ralentir, on ne peut plus bloquer ce variant anglais qui va s’étendre dans le pays »
C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles le Conseil scientifique n’a pas pu recommander la fermeture des établissements scolaires. Or, il conseille plutôt de « changer la jauge et, dès le premier malade du variant anglais, il faut aller plus vite et fermer cette école », précise son président.
La fermeture des établissements
Pour l’instant donc, le gouvernement Français est contre toute fermeture des écoles.
Lors d’un déplacement dans un centre vaccination, le ministre de la santé, Olivier Véran a déclaré : « Si la situation devait évoluer et que nous avions une augmentation de la part du variant […] anglais, nous pourrions nous poser des questions. […] Mais à ce stade la société française de pédiatrie a été très claire […] en appelant à maintenir ouvertes les écoles ».