Une phobie qui se devise en trois
Il semble y avoir d’autres critères, applicables tant à la tokophobie primaire qu’à la tokophobie secondaire, qui sont les suivants :
Réticente : Une personne souffrant de ce type de tokophobie a déjà pris la décision de vouloir avoir un enfant.
Elle peut être certaine de son désir d’avoir un enfant de son propre sang pendant la grossesse, mais être complètement paralysée par la peur et incapable de prendre la moindre mesure pour atteindre son objectif.
Elle peut aussi faire le nécessaire pour tomber enceinte, mais elle ne parvient pas à contrôler ses crises de panique, sa peur extrême de la douleur, son inquiétude incontrôlable ou d’autres symptômes d’anxiété.
Évitant : Une personne souffrant de ce type de tokophobie ne veut absolument pas être enceinte à ce moment de sa vie.
La tokophobie se présente plutôt comme un trouble obsessionnel-compulsif (TOC), avec une inquiétude obsessionnelle au sujet de la grossesse.
Comme dans le cas des TOC liés à la contamination, une personne souffrant de ce type de tokophobie peut avoir l’impression d’être entrée en contact avec du sperme dans des espaces publics ou avoir des réactions d’anxiété extrêmes avant, pendant et après tout contact sexuel.
Elle peut être coincée dans un cycle mensuel d’inquiétude intense menant au soulagement d’avoir ses règles.
Ambivalentes : La troisième catégorie regroupe les personnes qui, pour diverses raisons, hésitent à avoir des enfants. Elles peuvent éprouver un doute obsessionnel et une incertitude intolérable quant à cette décision.