Selon ce groupe de 60 000 personnes, l’obésité n’est pas uniquement le résultat d’un manque de volonté d’un individu à bien s’alimenter, contrairement aux stéréotypes récurrents. Bien qu’elle soit souvent causée suite au comportement d’une personne, ce comportement n’est pas toujours un choix.
Par exemple, certaines personnes présentent naturellement un risque génétique élevé qui les rend plus susceptibles à devenir obèses. Si l’on associe cette possibilité à un environnement particulièrement malsain et à l’incapacité d’accéder à des aliments sains et de bonne qualité, ces facteurs peuvent très rapidement faire pencher la balance vers le mauvais côté.
L’expérience psychologique
Les habitudes alimentaires malsaines acquises pendant l’enfance peuvent être transportées à l’âge adulte. Le rapport du groupe britannique a également souligné le rôle important que jouent les expériences psychologiques dans la formation des habitudes d’une personne susceptible de devenir obèse plus tard.
En fait, le rapport a découvert que près de la moitié des adultes qui font appel à des services spécialisés dans le domaine de l’obésité déclarent avoir vécu une sorte de souffrance pendant leur enfance. Cette rude épreuve peut les avoir amenés à se sentir plus vulnérables et donc à vouloir compenser par « une alimentation émotionnelle ».
S’attaquer au problème
La British Psychological Society a comparé le problème de l’obésité à celui du tabagisme, suggérant qu’ils peuvent être résolus de la même manière. Compte tenu de tout cela, le directeur général du BPS, Sarb Bajwa, suggère que le gouvernement traite la situation en question de la même manière qu’il le fait pour le tabagisme.
Depuis des décennies, le tabagisme a toujours été en tête de liste des causes du cancer. Mais cette époque est presque révolue, l’obésité pourrait rapidement occuper la première place, ce n’est qu’une question de temps, alertent des médecins britanniques.